ou les tribulations d'un petit français en Nouvelle-Zélande...

Tuesday, November 14, 2006

Italie

http://grenouillesarome.blogspot.com/

Tuesday, September 26, 2006

Back in France

Hei konei mai
see you

yvan

Wednesday, September 06, 2006

Ma Nouvelle-Zelande

February, March, April, May, June, July, August, September, 8 mois, 8 lieux, 8 mots...
Ce ne sont peut-etre pas les plus beaux endroits de Nouvelle-Zelande, mais ce sont ceux dont je vais me rappeler...
La plage blanche - Kaikoura : 42.432533, 173.694458
Point de vue sur Billy Goat - Mount Bruce : 40.7396, 175.64642
La prairie au milieu d'Ark in the Park - Waitekere Ranges : 36.882490, 174.515362
La vallee au dessous de Mount Cook - North Otago : 43.813767, 170.132045
L'ile ou nous avons pique-nique - Abel Tasman : 40.979443, 173.056298
La rive du lac Waikatipu - Queenstown : 45.059741, 168.590024
Le par-terre de la bibliotheque - Lincoln University : 43.643806, 172.468057
La crique du second soir - Steewart Island : 46.890339, 168.020357
Montagnes, conservation, amitie, humanisme, nature, futur, muffins, pluie

see you

yvan

PS : Te Anau Lake sous les etoiles : entre 45.404441, 167.718218 and 45.033268, 167.858486

Sunday, September 03, 2006

La vue du Huia ou Dernières journées à Mount Bruce

Non, je n'ai pas eu la chance d'apercevoir le plumage sombre du Huia (Heteralocha acutirostris) : il faut dire que ce bel oiseau a été vu pour la dernière fois en 1907. Je reste malgré tout convaincu, même si l'oiseau est classé dans les espèces éteintes, qu'il doit en rester quelques-un dans les épaisses rainforests néo-zélandaises. Prochaine expédition : redécouverte du Huia dans le bush néo-zélandais. Dernières journées à Mount Bruce, donc... Je vais regretter ce bush et ses oiseaux curieux, ces fougères géantes et minuscules. Je regrette surtout de rater le printemps, qui pointe son bec depuis la semaine dernière, et les arbres en fleur. Bah, je reviendrai...

Thursday, August 24, 2006

Froides journées à Mount Bruce

Après un week-end des plus maussades (désolé pour mes invités), cette semaine n'a finalement pas été si mauvaise. En fait, à part les températures matinales, ce fut plutôt une bonne semaine.
Les matins sont une répétition de gelées
avec même parfois de la neige.
Mais le soleil arrive habituellement assez rapidement et les deux jours de marche pour le rat monitoring m'ont permis de l'apprécier...

Des crètes où je pique-niquais

see you

yvan

PS: vous pouvez voir où je devrais être l'été prochain, dans les liens à droite "ailleurs"

PS2: je suis en train d'essayer de comprendre le mystère des vers-de-terre luisants. En ce moment, j'ai recupéré 9 ou 10 vers de l'endroit où nous avons pu voir ce truc. Hier soir, alors que nous allions voler un oeuf de kiwi (pour le protéger des prédateurs et l'incuber - nous devrions avoir un tout nouveau kiwi dans les sept prochains jours), peu de vers luisaient, alors que ce week-end, nous avons pu en voir des vingtaines sous la pluie. Je vais donc essayer d'arroser les miens pour voir si ca les active...plus de nouvelles la prochaine fois...

Sunday, August 06, 2006

La chasse aux papillons...ou cinq semaines dans le bush

Un bon petit diable à la fleur de l'âge, la jambe légère et l'oeil polisson, et la bouche pleine de joyeux ramages allait à la chasse aux... kiwis marrons (de l'Ile du Nord) (Apteryx australis mantelii -North Island brown kiwi).
D'abord l'endroit : Pukaha Mount Bruce, une colline protégée dont le but est de permettre à tous de réentendre le concert des oiseaux qui avaient tant marqué les premiers colons européens... Pour cela plus de 100km de chemins qui quadrillent les 1000ha de bush,

de rainforest, de prairies alpines de forêts plantées de pin sylvestres,et de beech-forest...Pour chercher l'animal, se preparer à un climat ... néo-zélandais : beau temps un jour, neige le lendemain, pluie entre temps, brouillard parcequ'il faut bien changer... Mais quelque soit l'heure de la journée, un arc-en-ciel qui surplombe la forêt qui, à force, doit regorger de trésors...Ses tresors sont les animaux, qui donnent à cet ilot un air d'arche de Noé ornithologique : Tomtit (Petroica macrocephala) kereru (Hemiphaga novaeseelandiae) gros pigeon un peu trop lourd parfois pour les branches frêles de la canopée kaka (Nestor meridionalis) perroquet cousin du kea montagnard tuis (Prosthemadera novaeseelandiae) et bellbirds (Anthornis melanura) dont les chants sont tellement voisins qu'il est parfois impossible de les distinguer sans voir les oiseaux : la faute au tui qui imite les carillons de son collègue.

D'autres trésors plus cachés : des mousses, des champignonsau mimétisme "coloré" parfois etonnant...et, pour envelopper le tout, comme un bouquet sortant de chez le fleuriste, des fougères, des hectares de feuilles de fougères : des fougères arborescentes (comme les kakote -Cyathea smithii- sur la deuxième photo), des fougères normales qui brunissent avec l'automne, des fougères argentées, des fougères épiphytes qui grimpent sur les toncs,pareilles à ces cigales, dont les mues reste accrochés à l'arbre qui les a nourries...comme il atteignait l'orée du village, filant sa quenouille, il vit Cendrillon. Il lui dit : "Bonjour, que Dieu te ménage, j't'emmène à la chasse aux kiwis marrons (de l'Ile du Nord )". Cendrillon ravie de quitter sa cage, met sa robe neuve et ses botillons, et bras d'ssus bras d'ssous vers les frais bocages ils vont à la chasse aux kiwis marrons (de l'Ile du Nord). Prenant avec eux tout le nécessaire à la chasse à l'emetteur radio, la sombre colline tous deux ils grimpèrent et sur tout'la crête cherchèrent l'oiseau.
Celui-ci n'etait pas aux creux des feuillages, perché sur un quelconque rameau, ni même caché dans les noirs nuages car il n'a plus d'aile sur le dos. Le terrestre animal sous les troncs se cache, prenant un terrier pour se mettre au chaud, mais voila qu'un bras, qu'une main l'attache et l'tire dehors sous les trombes d'eau.Malgré tout après une courte scéance, où il fut pesé, taté et décrit, l'humain retrouve enfin la décence et le repose alors dans son lit...

see you

yvan

Saturday, August 05, 2006

Satellite deuxième

Friday, July 28, 2006

la suite...

les commentaires, donc...
Retour au mois de Juin, 21 je crois...
Un apercu de l'océan pacifique vu depuis le volcan éteint de Tauranga. Depuis le sommet, s'étendaient les plages de la Bay of Plenty (baie d'abondance) vers l'est et les montagnes du Coromandel vers l'ouest. Petit air de côte landaise en regardant vers San Sebastian couplé aux falaises anglo-saxones

Nous roulons vers la peninsule du Coromandel. Arrêt sur la plage de Whitianga pour l'après-midi, le temps de contempler le sable, rosé par les débris de coquillages.
Coucher de soleil sur Hot water beach. Malheureusement, nous arrivons trop tard pour la marée basse et ne pouvons pas profiter des sources d'eau chaude qui se déversent dans l'océan. Une prochaine fois peut-être?..

Le lendemain, 22 juin, nous partons vers le tip de la péninsule de Coromandel où nous faisons une courte marche pour observer les Kauri trees, imposants et émouvants, derniers restes des forêts primaires qui couvraient l'ile du Nord, avant que le bois de coupe ne fasse la fortune des colons européens...Nous arrivons entre chien et loup dans la banlieue d'Auckland aux milieu des embouteillages inhérents à toute metropole, l'esprit encore embrumé du silence des forêts et du battement des vagues. Heureusement Liz va passer trois semaines dans les Waitakere Ranges et nous arrange la nuit chez son futur maître de stage, sur les collines entourant la ville. Dernière nuit dans le camping-car. John, le jeune auto-stoppeur anglais que nous avons pris à Thames, nous fait goûter ses saucisses aux moules et un poridge de sa préparation. Très British...

Lendemain, nous laissons le camping-car partir vers l'aéroport. Dernier coup de klaxon pour ce qui fut une amusante semaine, à six (puis sept) dans les 12m² emcombrés par la table, les banquettes, les sacs à dos, les valises, les ordinateurs et les voyageurs...

Visite rapide d'Auckland, capitale économique du pays et métropole asiatique. Queen street, la rue principale est bondée de restaurants et take-aways chinois, thailandais, japonais, coréens, malaisiens, vietnamiens, indonésiens...même les marchands de kebabs ont les yeux bridés...Nous fêtons mon anniversaire à l'etage d'un bar à tapas dont le serveur, un peu émêché, nous offre des coups a boire...Nice guy

Retour à notre backpacker. Première et dernière vue d'Auckland illuminée, depuis le balcon de la chambre..24 juin, nous accompagnons les filles francaise à l'aéroport. Jenz, Lizzie et moi, derniers rescapés de ce court voyage en Ile du Nord repartons vers le calme du musée d'Auckland perché sur un ancien volcan (on en compte une bonne dizaine dans toute la métropole, ce qui donne à la ville cette allure de Lisbone, le Tage et le lusitanisme en moins).

Nous rentrons avec la nuit à notre nouveau backpacker, mangeons quelque chose et partons au cinema. Au retour, je cuisine quelques crêpes pour Liz qui les attendaient depuis 5 mois et souffle une bougie "21" sur le toit de l'immeuble... On a pas tous les jours 21 ans...

Maintenant que j'y repense, ces 20 ans sont passés assez vite, finalement...je ne crois pas avoir beaucoup de souvenirs de mes trois premières années : l'odeur du buis et l'air de la Flute Enchantée surtout, peut-être mon baptême, mais je crois que c'est a cause de cette photo où j'essaie de gonfler un ballon de baudruche. Trois ans de maternelle à Ance, où nous regardions tomber les petites hirondelles nues. Je me souviens du bisou de Coline. Je me souviens de la visite médicale, enfin, uniquement du test de vision où nous regardions passer quelque chose dans une machine, une montgolfière peut-être : ma vie allait-elle être marquée par les images? ou par la montgolfière?

A Féas, je me rappelle l'ancienne cours de récré qui était en haut, sur la place, et le mur d'où nous pouvions regarder dans le jardin. Les marches jusqu'à chez Lacrouts, et les répétitions de GRS dans la Mairie. Je me souviens de l'odeur de la mairie, et de la musique : Sting chantant Roxane (pour avoir maintenant compris les paroles, je ne sais plus très bien, si c'était bien cette chanson) et une autre, la musique des chapeaux. 1an où je couplai CP et CE1, le saut qui a fait de moi le plus jeune de ma classe pendant des annees, puis trois ans avec Monsieur. D'autres souvenirs, mais trop à écrire maintenant. Je me rappelle l'anniversaire de Julie, nos balades avec Mathieu et nos échanges de fossiles...

Puis 4 ans de collège durant lesquels je vis partir les Seger, j'appris la guitare et le code des résistances électroniques, et lu tous les Pennac, ainsi que La Vénus d'Ille et le Horla. Ais-je trop d'imagination ou les sueurs froides que me donnèrent ces nouvelles pendant deux ou trois ans sont normales?

Je quittai le petit monde d'Arette et des cours de sport au Calvaire pour Supervielle, et la vue sur les montagnes depuis les classes de Physique. Trois ans durant lesquels je changeai, un peu. Les cours de Francais de Melle Peyre-Lavigne et ses cours de soutien où nous mangions du chocolat, les cours d'histoire de Mme Etchart avec David, et ceux de Francais de Mme Roulet avec David, ceux de bio avec Cousti et David et parfois Gisou. Puis les cours de philo avec Lili et les cours de Maths de Mme Lachia-Boutet avec David et nos deux voisines de devant qui nous donnaient des cours d'origami pendant ce temps. Peut-être pour ca que je n'ai jamais rien compris au probabilités...en tout cas pas voulu comprendre. (Non, c'est pas vrai, je comprends, je n'aime pas, c'est tout...). L'appartement de Mme Roulet et tout les bouquins que me passèrent mes deux chères professeurs de Francais et mon cher professeur de guitare (que Dieu vous garde, Noel) : Italo Calvino, Erri de Luca, Maxence Fermine, Alessandro Barico, Andrei Makine et les autres dont je me souviens les romans mais pas les noms.

Puis Pesoa et Jancar en prépa. Et les comperès z'et amis de bio : Christophe, Mitch, Orianne, Fernand et Aloys, Fabien, Dédé et Maïlis, Bilou et Paps, Pap, Arthur.Marie-Lou. 3 lignes pour 2 ans.

Toulouse, Arbus et la NZ.

et pendant tout ce temps, papa et maman, Pierre et Benjamin, papé et mamé, papi, mamy, Simon et Baptiste, Loré, et Anais, Eric et Florent, Francoise, Béatrice, Annie et Roger, Pierrot et Andrée, Michou, Valérie, Claire, Manon et Lucile, Catherine, Alexandre, papy Fernand, Gaston et Colette, Danny, Philipe, Pitou et Tex Avery et les familles qui se sont formées, depuis Larrau jusqu'Aramits, d'Authese aux contreforts de l'Oural, dans les Pyrénées ou en Provence...

Et puis le pic d'Arlas, la cabane, le Soum de Lèche, le Vert, Mea Culpa, Hegoa, l'Adour, le canal du Midi et l'Ile de Sainte Lucie, Wapiti, Ixtil et Oluia, Poly, les Pyrénées avec papa et maman et benjamin et pierre, le pain de mie et les harengs et l'or des ruisseaux d'Artouste, les pesquits dans une bouteille aux lacs d'Ayous, le Pic du Midi, les vipères, les couleuvres, Petit, les calanques de Cassis, Sète et Georges Brassens, Fernande et Margot, Queen, Lit-et-Mixe et le caramel du 14 juillet, les cabanes sous les pins, la guitare fendue, les laguioles et les opinels perdus aux champignons, le ricard en haut du Vignemale, du Balaitous, du Néouvielle, du Pic Long, les Pyrénées, la pèche et la premiere truite que j'ai attrapé a la main, le coq de bruyère, les isards et le ski de fond, Quino, Mordillo, Cabu, les silhouettes en papier à la fenêtre les après-midi d'hiver, l'atelier de papa, le gouter avec papa, maman, pierre et benjamin...

Tous ceux qui m'on fait comme je suis, où que vous soyez, sur terre, en mer, dans les airs ou dans les étoiles, je vous embrasse.

25 juin. 21 ans.

Je pars avec Lizzie pour les Waitakere. Je resterai une semaine dans cette calme foret, marchant Nord-Sud/Sud-Nord et Est-Ouest en compagnie de mon amie et des curieux robins (Petroica australis longipes). Une très bonne semaine passée trop vite, entre la gelée matinale du bush et le chaleureux Aio Wira Centre que nous finissons sur Tiri Island. Paradis des espèces menacées.

Après avoir traversé le Tongariro par la Desert Road, me voici maintenant à Mount Bruce, au Nord de Wellington. Plus de précisions la prochaine fois..

See you

yvan

Sunday, July 23, 2006

Voyage en Ile du Nord, enfin...

Après 3 silencieuses semaines, quelques nouvelles de l'Ile du Nord.
J'ai quitté Christchurch à l'aube, après la plus triste des soirées de ce semestre : "soirée d'adieu", le thème n'était pas très gai... Ce fut pourtant un étrange mélange (plus étrange encore que le vin blanc d'Australie, Afrique du Sud ET Nouvelle-Zélande) de rigolade et de larmes, rythmé par ces "hugs", la manière anglo-saxonne de dire au revoir à quelqu'un. Différent de la bise, mais aussi fort...
Le train quitta Christchurch à 7h du mat ; je laissai la ville dans obscurité matinale. Ce fut tout de même un bon voyage, traversant le North Canterbury


et suivant la côte Ouest jusqu'a Picton.
Kaikoura était, comme à son habitude,cette splendide combinaison de montagne et de mer ; et les otaries à fourrure dormaient sous le soleil.
Apres le traversée du Détroit de Cook,

je retrouvai à Wellington mes futurs compagnons de voyage et notre camping-car.


Nous étions près à traverser the North Island jusqu'a Auckland, a six dans cette tortue sur roues qui sera notre foyer...


Malheureusement, le temps ne semblait pas au courant de notre arrivée : les routes traversant la région du Tongariro (ou se trouvent les volcans de l'ile du Nord) étaient fermées, et la neige commencait à tomber. Nous décidames donc d'éviter le Tongariro et d'aller droit sur le lac Taupo, où nous profitames d'un agréable bain chaud, et Rotorua, une étrange ville construite sur une cocotte-minute.

Nous nous sommes arrétés pour la nuit dans la "Vallée Cachée", qui fut considérée comme la (ou une des) 8ième merveille du monde, avant qu'un tremblement de terre n'en décide autrement. Ca reste quand même assez marrant...

un problème informatique m'oblige à arrêter

see you

yvan