ou les tribulations d'un petit français en Nouvelle-Zélande...

Sunday, April 02, 2006

Km 161 250 : le pays aux mille collines


Souhaitant profiter du beau temps que nous avions ce matin, je suis parti pour les gorges de Rakaia, une heure au sud de Christchurch.
Malheureusement, la pluie a commencé à tomber alors que je m'apprêtais à plonger dans les eaux bleues (je ne brode qu'un tout petit peu)...

J'ai donc décidé de rentrer par les collines de l'arrière pays, le chemin des écoliers peu pressés :

Un pukeko (Porphyrio porphyrio)


chassant le lombric sur le bas-côté




Pays accidenté drôle (traduction Systran)

adiù

yvan

Satellite

Une photo satellite (NASA, 2003) pour vous montrer où se situent les endroits où nous sommes allés.
Cliquez sur l'image une fois, puis agrandissez-la en cliquant sur l'icone en bas à droite...
(Si ça marche pas, ça marche sur le site en anglais)

Pulsar : 0, Yvan : 380 Km

Du 10 au 12 mars : ce week-end, sortie sur le terrain à la péninsule de Kaikoura, à trois heures au Nord de Christchurch.
Officiellement, nous sommes là pour étudier le comportement des animaux marins (détermination des lieux de repos privilégiés des otaries à fourrure -Arctocephalus forsteri-, pour mes collègues et moi), mais, selon nos profs, nous sommes ici pour profiter de ce magnifique endroit qu'est Kaikoura.


Le van qui nous enmena à la péninsule n'étant pas aussi confortable que notre pulsar, il était impossible de dormir et, par conséquent, obligatoire de regarder les paysages que nous traversions : des collines arides ciselées par l'érosion et le vent, sculptant des formes parfois comparables à celles des Bardenas, en Navarre...

Nous sommes finallement arrivés au pied-à-terre de l'Université de Canterbury, face à la baie, sous les nuages pourpres du coucher de soleil.

Samedi 11 mars :

Partons étudier les otaries : quelques images, du haut des falaises











Les paysages néo-zélandais...sans les brebis mais avec les bâteaux (jeux de mots sur l'homonymie de "sheep" et "ship', intraduisible en français...)


Un de nos meilleurs sites, souvent rempli de touristes

Arctocephalus forsteri, en train de dormir et Homo sapiens sapiens, en train d'écrire



Sans pulsar...

...sur le chemin du retour

Le soir-même, un coucher de soleil (vraiment) magnifique...


Le dimanche, nous sommes partis étudier une colonie d'otarie, au sens BAFA du terme. Sous la pluie, nous avons en effet eu la chance d'observer les petits de l'année s'amuser à se chamailler, apprendre à nager dans les bassins des rocailles et courir vers leur mère pour trouver un peu de chaleur. Aperçus, trois dauphins jouant dans les vagues...

Lors du retour, alors que nous nous arrêtions pour profiter du ballet des Albatros glissant entre l'écume des vagues, volant si près de ces crètes blanches que leurs ailes scindaient parfois, je me rappelai le poème de Baudelaire, chanté par Ferré..

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à coté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!

Le Poête est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

à bientôt

yvan

Saturday, April 01, 2006

Km 160 750 et compagnie

Vendredi 3 mars, nous quittons Lincoln et le plat pays que sont les plaines du Canterbury pour les pentes plus marquées de l'Aoraki Mount Cook.
Après avoir passé un panneau routier des plus surréalistes, roulé sur le plus long pont de Nouvelle-Zélande et cherché notre chemin dans les collines de Géraldine, nous sommes finallement arrivées sur les rives du lac Tekapo, où nous dormîmes.
La pulsar pût ici nous montrer sa capacité à emprunter les chemins de traverse...

En attendant le lever de soleil sur les rives du lac Tekapo




Km 161 055

Première vue (juste en dessous) du Mount Cook, recouvert de neige. Vraiment une belle montagne, même si le temps n'est pas au plus beau.

Km 161 090

En arrivant près du lac Pukaki, dont les eaux viennent des glaciers du Mount Cook. Sa couleur est due aux particules en suspension amenées là par une mutitude de rivières glaciaires.

Km 161 100

Le Mount Cook, majestueux dans sa vallée


et le non moins majestueux Mount Sefton surplombant les jupes de son glacier

Arrivés dans les bras du Mount Cook, nous avons marché vers le glacier Hooker (en forme de crochet). C'est là que nous avons rencontré le fameux Kéa (Nestor notabilis), un perroquet montagnard, sociable et (très) curieux.


En redescendant dans la vallée, la végétation semble tropicale, alors que nous sommes en haute montagne !?

Km 161 150

La pulsar devant le glacier Tasman. Nous suivons les pistes, les yeux fermés...

Sur le chemin du retour, le lac Tekapo, toujours aussi bleu

Le match de rugby de ce soir nous oblige à rentrer avant le coucher du soleil.. Tant pis, nous profitons du fermier fan des Crusaders (les Croisés, l'équipe de Christchurch)


Sur ces saints mots, à bientôt...

yvan

Jetez donc un coup d'oeil sur ces sites
http://geant-vert.over-blog.net/
et
http://boulettes-in-nz.over-blog.com/
...

7ieme jour, Km 160 500


Samedi 25 Février
Nous partons pour deux jours de rando dans le parc national Arthur's Pass.
La pulsar est pleine de la crème de la nourriture NewZealandaise, et semble prête à partir...





...malheureusement, la jauge à huile, que nous n'avions jamais vérifiée, est complètement vide... Ayant évité de malheureux problèmes matériels en faisant le plein à la station-service Challenge! de Lincoln, nous repartons pour de nouvelles aventures dans les montagnes néo-zélandaises...

Km 160 550 : passage difficile de notre premier col. D'autres suivront, mais cette fois nous serons à pied..






Km 160 560 : jolis coins

et jolies photos...



















Km 160 600 : après de nombreux allers et retours, nous arrivons finallement au point de départ, près de la rivière Craigieburn..

Deux jours de marche, à raison de 6h par jour, dans la région de Craigieburn, entre des montagnes sombres, pentues et érodées (très érodées),

des arbres barbus

et des cols secs, mais ouverts à tous les vents...

Le retour fut aussi amusant que l'aller : nous dûmes seulement ravaler notre orgueil lorsque un bâteau arrivant de la côte Ouest, un bus Pacific, un camion de la Kiwi Post et un tas de voitures toutes bien plus moches que notre Pulsar nous dépassèrent...

A la semaine prochaine

yvan